Sommaire :
- Qu’est-ce que la fièvre catarrhale ovine ?
- Symptômes de la fièvre catarrhale : identifier les signes
- Mesures de traitement et de prévention
- Impact de la fièvre catarrhale sur les élevages
- Ressources et références pour mieux comprendre
Qu’est-ce que la fièvre catarrhale ovine ?
La fièvre catarrhale ovine (FCO), communément appelée maladie de la langue bleue, est une maladie virale qui affecte principalement les ruminants, notamment les moutons, mais aussi les bovins et les caprins. Ce virus est transmis par des insectes piqueurs, surtout du genre Culicoïdes. En 2025, la dynamique de cette maladie prend une ampleur particulière, notamment avec la circulation engendrée par des déplacements de troupeaux. Le virus est connu pour avoir plusieurs sérotypes, chacun ayant un potentiel pathogène qui peut varier largement.
Dans les élevages, la FCO pose de réels défis, car les symptômes peuvent passer inaperçus chez certains animaux. Cela rend la surveillance particulièrement cruciale. La gestion des troupeaux nécessite une attention accrue et une compréhension approfondie des risques associés à cette maladie qui, bien qu’elle soit endémique dans certaines régions, continue de se propager. Les éleveurs doivent donc rester vigilants et bien informés pour limiter l’impact sur leurs exploitations.

Transmission et vecteurs de la maladie
Le virus de la fièvre catarrhale est principalement transmis par certains insectes, et comprendre cette dynamique est vital pour prévenir les épidémies. Les Culicoïdes se reproduisent dans des milieux humides et chauds, ce qui explique l’augmentation des cas lors de périodes favorables à leur prolifération. En 2025, une saison estivale prolongée a renforcé la transmission du virus.
Les mouvements de bétail et le climat jouent également un grand rôle dans la propagation de la maladie. Par exemple :
- Les mouvements d’animaux d’une région à une autre peuvent introduire le virus dans une zone auparavant indemne.
- Les variations climatiques peuvent favoriser la reproduction des insectes vecteurs, augmentant ainsi le risque d’infection.
- Les animaux porteurs asymptomatiques constituent un réservoir de virus qui peut contaminer d’autres animaux.
Symptômes de la fièvre catarrhale : identifier les signes
Reconnaître les symptômes de la fièvre catarrhale est essentiel pour une prise en charge rapide et efficace. Chez les ovins, le tableau clinique est plutôt variable, et les éleveurs doivent être attentifs aux signes suivants :
- Fièvre : La température des animaux infectés peut monter de façon significative, déclenchant une réaction de stress et d’inconfort.
- Ulcerations et hémorragies : Des lésions au niveau de la bouche et des lèvres sont fréquemment observées.
- Hypersalivation : Un animal malade peut démontrer une production excessive de salive, ce qui est souvent un indicateur d’inconfort oral.
- Gonflement : Les zones autour de la tête et du pis peuvent présenter des oedèmes importants.
- Boiterie : L’inflammation des pattes prédispose à des problèmes locomoteurs, avec un impact direct sur la capacité de l’animal à se déplacer.
Perte de poids, dépression, et même des signes respiratoires comme la pneumonie peuvent également survenir dans les cas les plus graves. La cyanose (bleuissement) de la langue est un symptôme moins fréquent, mais qui soulève des inquiétudes considérables chez les éleveurs.
Une attention particulière doit être portée durant la période d’allaitement, car les brebis gestantes peuvent avorter si elles contractent le virus, ce qui représente une perte alarmante pour l’élevage. En 2025, un suivi rigoureux et une formation des éleveurs sur ces symptômes sont plus importants que jamais.
Mesures de traitement et de prévention
En matière de traitement, la fièvre catarrhale requiert généralement une approche symptomatique, car il n’existe pas de traitement antiviral spécifique. Voici quelques stratagèmes recommandés :
- Administration de médicaments anti-inflammatoires pour soulager la douleur et l’inconfort.
- Mesures d’hydratation pour prévenir la déshydratation due à la fièvre et à la salivation excessive.
- Observation continue des animaux symptomatiques pour adapter le traitement en fonction de l’évolution des signes cliniques.
Prévention est nettement plus efficace. Voici quelques mesures préventives à adopter :
- Vaccination : La vaccination reste le moyen le plus efficace de protéger les ruminants contre les formes graves de la maladie.
- Surveillance rigoureuse des animaux pour détecter tout signe de maladie.
- Mise en quarantaine des nouveaux animaux qui rejoignent le troupeau pour éviter les contaminations.
- Lutte contre les insectes : Installer des filets ou des répulsifs peut réduire l’exposition de vos animaux aux insectes vecteurs.

Impact de la fièvre catarrhale sur les élevages
Le coût de la fièvre catarrhale ovine ne se limite pas aux seuls soins médicaux; il inclut également des pertes économiques significatives pour les éleveurs. Les pertes de production de laine, de lait et de viande peuvent sérieusement impacter la rentabilité des exploitations.
Les différents coûts associés à la FCO peuvent comprendre :
- Coûts directs : Dépenses liées aux soins vétérinaires, médicaments et pertes d’animaux.
- Coûts indirects : Impact sur la fertilité, baisse de la production de lait.
- Coût en main-d’œuvre : Le temps passé à traiter les animaux malades ou à gérer la maladie prend le temps des éleveurs.
- Réputations des élevages : La perception des clients peut être dégradée si la réputation d’une exploitation est affectée par des épidémies de FCO.
Face à ces enjeux, les éleveurs doivent se préparer et s’informer, notamment en s’appuyant sur des structures telles que Sanofi, Boehringer Ingelheim, et Virbac, qui proposent des solutions et des réassurances en matière de santé animale.
Ressources et références pour mieux comprendre
Pour approfondir vos connaissances sur la fièvre catarrhale ovine et être à jour des dernières recherches, il existe de nombreuses ressources. Voici quelques recommandations :
- Wikipedia – Fièvre catarrhale ovine : Une base solide pour comprendre le sujet dans son ensemble.
- Le Point – Symptômes et traitements : Informations pratiques sur le panel de symptômes et les différentes méthodes de soins.
- ANSES – Questions fréquentes sur la FCO : Certitudes et doutes sur la maladie.
- Kernfarm – Comment reconnaître la FCO : Un guide pratique pour les éleveurs.
En vous formant régulièrement et en restant alertes, vous saurez mieux prévenir et gérer cette pathologie qui continue d’affecter le monde de l’élevage.